L'ANTRE DU PEINTRE

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L’ARTISTE

 

 A 53 ans, après avoir fait carrière dans la Police Nationale, mon père passe sa retraite à MUNCHHOUSE, paisible petit village Alsacien situé au coeur de la forêt de la Hardt.

 

 Trois passions guide sa vie, SA FAMILLE, LA PEINTURE ET LA CHASSE.

 

Papy de deux  petites filles jumelles, Manon et Fanny, ses princesses comme il aime à le dire, il leur a peint pour leur 9ème anniversaire 2 clowns. En voyant la joie qui illuminait leurs visages, il me dit : «  tu vois, aucun enfant ne résiste à le vue d’un clown et un enfant qui sourit est un enfant heureux.

Il faudrait accrocher un clown dans chaque chambre d’enfant pour qu’il s’endorme paisiblement. »

  

                                                                                 Christophe  

PREFACE

 

Lorsqu’incidemment, au détour d’une conversation, j’ai appris que son fils avait réussi à convaincre Gilbert de faire connaître sa peinture sur «  la toile »

je n’ai eu de cesse d’obtenir la faveur de préfacer ce bel inventaire en vous racontant un peu Gilbert, c’est à dire en soulevant un peu du voile derrière lequel se réfugie l’   artiste.

 

Gilbert Schoenberger, quinquagénaire, originaire de Mulhouse, dont le rêve de jeunesse était de « faire » les Beaux Arts, rêve entravé, s’est « égaré » le temps d’une vie professionnelle dans la Police dont il est jeune retraité.

 

C’est peut être à cause d’un caractère un peu ermite qu’il a fini par se retirer dans le village au nom prédestiné de Munchhouse (origine du nom : Monch : moine – hausen : lieu), petit village de 1200 habitants établi sur l’ancienne voie romaine reliant Bâle à Eguisheim, dépendant du canton d’Ensisheim.

 

Alors qu’au 19ème siècle beaucoup de Munchhousiens ont embarqué pour l’Amérique dans l’espoir d’y trouver une vie meilleure, lui y a trouvé son Eldorado.

 

Passionné des arts plastiques de tout temps, il profite de sa récente retraite pour donner libre cours à sa passion et fait montre d’une grande fécondité.

 

Privilégiant avant tout sa famille, il a cependant une autre passion : la chasse.

 

Avec la chasse, la découverte de la nature, de ses couleurs, de ses lumières,

du bonheur d’un lièvre jaillissant du fourré, d’un chevreuil plein de grâce ; respectant avant tout l’animal chassé, la chasse est pour lui un rite lui permettant d’associer à ses escapades champêtres sont petit compagnon à quatre pattes «...... «.

 

Parlons un peu de son art.

 

J’ai connu une longue période florale laissant éclater les bouquets de roses.

Le grand éclectisme de Gilbert lui permet d’aborder avec le même bonheur des genres totalement différents.

 

Grande série de Clowns et d’Augustes, dont les grands noms du cirque font partie (Zavatta, Popov, Annie Fratellini...) visages graves ou riants aux expressions pleines de sensibilité qui peuvent sans contester apporter une note de joie et de lumière dans une chambre d’enfant.

 

Chevaux fougueux ou sérénité de la jument et de son poulain.

 

Paysage de Camargue à la lumière délavée.

 

Sensualité de ses nus, célébration d’une femme idéalisée, galbe d’un sein, croupe offerte, érotisme sous-jacent sans lequel, j’en suis certain, tout n’est que néant ou insignifiant jeu d’ombres.

 

D’une toute autre facture, pleines de force, éclatent écrasés de lumière l’Eglise d’Ottmarsheim ou encore le Château du Haut-Koenigsbourg.

 

Rue de Colmar aux couleurs éclatantes.

 

Puis vient le Gibier et bien évidemment viennent les chiens.

 

Sanglier taciturne, St Bernard débonnaire, molosse musculeux, chiens expressifs tenant dans leur gueule l’un le perdreaux, l’autre la bécasse.

Ces aquarelles/encre de Chine sont l’expression d’une sûreté du trait et d’un graphisme laissant deviner la personnalité profonde de Gilbert.

 

Je voudrais terminer en félicitant Gilbert pour son « travail », souhaitant qu’il demeure prolifique afin que le plus grand nombre puisse avoir accès à l’une ou l’autre de ses oeuvres.

 

Je tiens également à vous assurer que par cette préface je n’ai pas tenu à faire oeuvre d’omphaloscopie ( * ) mais simplement à parler de Gilbert avec des mots justes, car l’animal a une grande modestie à l’aune de son talent.

 

 

                                                       Guy Baeumlin

                                                       son ami

 

 

 

( * ) Omphaloscopie : en grec ancien : examen attentif du nombril